Foire aux questions

Sur le plan médical, l’efficacité théorique de SafeSex est supérieure à 99 %.

 

Toutefois, à l’heure d’aujourd’hui, il est empiriquement impossible de connaître son efficacité pratique.

Seule une étude de cohorte pourra la démontrer et la quantifier quand SafeSex sera déployée.

 

[Le principe d’une étude de cohorte est de suivre un groupe cible (ici, des utilisateurs de SafeSex) et un groupe témoin (ici, des non-utilisateurs de SafeSex) sur une période suffisamment longue pour observer des différences]

 

Il est à noter :

  • Il sera tout à fait possible si tu le souhaites d’utiliser l’application et de porter systématiquement un préservatif à chaque rapport.

 

  • L’usage de la PrEP sera fortement encouragé pour les populations à risque. Ce traitement préventif pré-exposition, sous réserve d’être suivi correctement, annule le risque de contracter le VIH.

 

  • Les utilisateurs seront amenés à se faire dépister régulièrement.

 

  • Les différentes vaccinations seront fortement encouragées.

 

  • Etc.

 

Pour finir, cette initiative vient répondre à des problématiques laissées sans réponse à l’heure actuelle :

  • Le préservatif est de moins en moins utilisé par la population.

Cette tendance s’accentue année après année et les conséquences qui vont avec.

 

La MOITIÉ de la population a DÉJÀ arrêté le préservatif !

 

« En 2023, 49,4 % des femmes et 52,6 % des hommes utilisent un préservatif lors de leur premier rapport sexuel avec un·e partenaire rencontré·e dans les derniers 12 mois »

Cf. Premiers résultats de l’enquête CSF-2023 Inserm-ANRS-MIE, page 30

 

« En 2023, 42 % des Français de 15 à 24 ans ont jamais ou rarement utilisé de préservatifs lors de leurs rapports sexuels des douze derniers mois »

 

« Baisse de l’utilisation des préservatifs : entre 2014 et 2022, la proportion d’adolescents sexuellement actifs ayant utilisé un préservatif lors de leur dernier rapport sexuel est passée de 70 à 61 % chez les garçons et de 63 à 57 % chez les filles. »

 

 

  • Le taux d’efficacité des préservatifs, lorsqu’ils sont utilisés de manière correcte et systématique pour la pénétration, n’est pas de 100 %.

Les ordres de grandeur sont :

– 70 à 80 % de taux d’efficacité contre le VIH.

Respectivement, 70 % pour le sexe anal et 80 % pour le sexe vaginal.

– 30 % contre la syphilis.

– Environ 60 % contre l’hépatite B, la chlamydia et la gonorrhée.

Cf. Page 2, https://www.has-sante.fr/upload/docs/evamed/CEPP-5519_EDEN_12_juin_2018_(5519)_avis.pdf

 

  • Le sexe oral est une pratique à risque élevée de transmettre la plupart des IST excepté le VIH.

Cela comprend les fellations, les cunnilingus, les anulingus.

Dans l’écrasante majorité des cas, aucune protection n’est utilisée lors des ces pratiques pour des raisons assez évidentes.

Cf. https://depistage.be/wp-content/uploads/2024/08/TB_2.jpg

SafeSex repose sur deux fondations : les bilans d’IST ainsi que l’historique sexuel des utilisateurs.

 

TOUS les bilans d’IST validés par SafeSex seront EXCLUSIVEMENT des vrais. Il sera IMPOSSIBLE de mentir car ceux-ci seront certifiés avec une SIGNATURE des laboratoires.

 

Toutefois, cela ne s’appliquera pas à l’historique sexuel des utilisateurs.

 

Ainsi, pour répondre de façon transparente, il ne s’agit pas de s’interroger si oui ou non les gens vont mentir mais de s’interroger sur la proportion de personnes qui vont mentir.

Puis, de calculer, en fonction de différents paramètres épidémiologiques, la probabilité que cela puisse induire des contaminations.

 

À l’heure d’aujourd’hui, il est empiriquement impossible de connaître cette proportion ni les différents paramètres épidémiologiques associés.

Seule une étude de cohorte pourra démontrer et quantifier ces valeurs quand SafeSex sera déployée.

 

[Le principe d’une étude de cohorte est de suivre un groupe cible (ici, des utilisateurs de SafeSex) et un groupe témoin (ici, des non-utilisateurs de SafeSex) sur une période suffisamment longue pour observer des différences]

 

Voici des précisions :

  • Les bilans d’IST

Tous les QR codes de bilans d’IST validés par SafeSex seront des vrais.

C’est-à-dire que seuls des laboratoires d’analyses médicales pourront les produire et les créditer avec leur signature.

Cf. Dans la FAQ, la réponse à la 6ème question : « Il n’y pas de QR code sur les bilans d’IST. Comment va-t-on donc pouvoir les scanner ? »

 

Cependant, dans le cas où un individu malveillant se procure un bilan d’IST d’une autre personne et l’utilise à son compte, l’usage restera tout de même limité.

Lors du scan au moment d’un rapport, le programme vérifie l’authenticité et l’intégrité du dernier test du partenaire.

 

De plus, pour pallier à l’écueil cité ci-dessus, SafeSex affichera les informations d’identification du patient inscrites dans le test.

Cela permettra de confirmer que les informations affichées correspondent bel et bien au partenaire.

Cf. Dans la FAQ, la réponse à la 7ème question : « À quelles informations aurai-je accès lors du scan avec un partenaire ? »

 

  • L’historique sexuel

L’historique sexuel sera et restera un élément enregistré volontairement par l’utilisateur.

Cela signifie que les informations renseignées peuvent ne pas correspondre à la réalité.

 

Cela peut être dû par oubli, erreur, omission par méconnaissance ou malveillance, etc.

La conséquence est qu’un individu devrait peut-être avoir basculé rouge dans l’application mais reste vert car SafeSex n’a aucun moyen de le savoir.

 

À noter toutefois, lorsque l’utilisateur utilisera l’application pour avoir un rapport sexuel, celui-ci sera ajouté automatiquement à son historique sexuel.

À toutes les personnes sexuellement actives qui ne sont pas en relation exclusive !

Les IST touchent tout le monde.

Elles ne font pas de distinction et concernent toutes les classes d’âges, tous les milieux sociaux-professionnels, toutes les orientations sexuelles, etc.

Oui !

SafeSex s’adaptera et permettra de façon cohérente d’avoir des rapports sexuels sans préservatif pour la pénétration (statut vert).

 

Ceci est possible pour deux raisons :

  • Les médicaments actuels permettent aux personnes vivant avec le VIH de ne plus transmettre l’infection au bout de six mois de traitement avec une charge virale indétectable (cela inclut les rapports sexuels non protégés !).

 

  • Si le partenaire est sous PrEP, il sera protégé même en cas de charge virale non contrôlée ou inconnue du porteur du VIH. Ce traitement préventif pré-exposition, sous réserve d’être suivi correctement, annule le risque de contracter le VIH.

 

Si ces conditions ne sont pas réunies, l’application assignera le statut rouge au rapport. Le préservatif pour la pénétration sera fortement recommandé.

 

Pour rappel, les médicaments actuels contre le VIH ne permettent pas de guérir mais seulement de stopper le développement de l’infection.

Cf. https://www.sida-info-service.org/virus-indetectable-virus-intransmissible

Oui et non !

 

« La plupart des IST peuvent être guéries sans laisser de séquelles si elles sont soignées à temps.

Il ne faut pas laisser ces infections sans traitement car non traitées, elles peuvent avoir des conséquences graves (stérilité, cancer, etc.).

Certaines IST, comme le VIH ou l’Hépatite B, peuvent être traitées sans pour autant être guéries. On parle alors de maladies chroniques (qui restent dans le temps). »

 

« Une infection à chlamydia non traitée facilite la transmission du VIH en provoquant une inflammation des muqueuses, fragilisant ainsi les défenses naturelles. »

Ce constat s’applique aux autres IST.

 

« En 2023, 43% des infections à VIH ont été découvertes à un stade tardif de l’infection (27% au stade avancé et 16% à un stade tardif non avancé). »

Cela signifie qu’environ la moitié des nouveaux séropositifs au VIH diagnostiqués en 2023 en France ont été contaminés il y a des mois voire des années déjà.

 

 

Pour finir, illustrons le cas de la population à risque des HSH (Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes) :

Comme expliqué dans la vidéo 2/6 SafeSex : Reprenons les bases, un HSH devrait être testé systématiquement pour 7 IST.

On pourrait donc en conclure qu’il est à risque de contracter 7 microbes différents.

Cela est nullement le cas !

 

Grâce aux avancées de la médecine, il existe des traitements préventifs efficaces.

Pour cette population, il est recommandé :

– D’être vacciné contre l’hépatite A, l’hépatite B, le Mpox (la variole du singe) et les papillomavirus (jusqu’à 26 ans seulement).

– D’être sous PrEP. Ce traitement préventif pré-exposition, sous réserve d’être suivi correctement, annule le risque de contracter le VIH.

Cf. https://recomedicales.fr/recommandations/hsh

 

In fine, un HSH suivant ces recommandations ne sera exposé qu’à 4 IST sur les 7 recherchées :

Hépatite C

Syphilis

Chlamydia

Gonorrhée

1) Situation actuelle et solution

Aujourd’hui, les laboratoires délivrent les résultats d’analyses dans des fichiers PDF.

En effet, ceux-ci ne comprennent pas de QR code à scanner.

 

Nous sommes actuellement en discussion avec les laboratoires d’analyses médicales pour adopter rapidement un nouveau standard lors de la délivrance des résultats.

Le but est d’ajouter un QR code sécurisé au modèle déjà existant.

 

Ce QR code sécurisé reposera sur une norme utilisée par de nombreuses industries depuis des années.

C’est le 2D-Doc.

 

À l’instar d’un QR code classique, il contient les informations essentielles à communiquer.

Dans notre cas, il s’agira du nom du patient, de sa date de naissance, de ses résultats d’analyse, etc.

A contrario, le 2D-Doc contient une signature chiffrée permettant de vérifier l’émetteur (ici, un laboratoire d’analyses médicales) ainsi que l’intégrité des données.

 

2) Vision à court, moyen et long-terme

L’objectif lors du déploiement de l’application est de constituer un maillage de laboratoires d’analyses médicales suffisamment serré pour que tout un chacun puisse disposer d’un établissement opérationnel proche de chez lui.

 

Nos efforts se concentrent actuellement sur les grandes villes.

Nous ambitionnons d’atteindre tout le territoire national par la suite.

 

À terme, nous souhaitons que ce nouveau standard (résultat de test avec un QR code sécurisé) soit la nouvelle norme dans l’industrie.

Les informations fournies ci-dessous s’appliquent de manière réciproque.

Tu auras accès :

  • Au statut assigné au rapport sexuel (vert, orange ou rouge)

 

  • Au dernier bilan d’IST de ton partenaire

Ton téléphone validera l’authenticité et l’intégrité du test.

Les informations suivantes seront affichées à l’écran : la date du test, les IST testées ainsi que les résultats, le nom complet, le sexe et la date de naissance.

 

Suite au scan, l’application supprimera le QR code.

Cela permettra de conserver le moins de données sensibles sur tes partenaires dans ton appareil.

 

Toutefois, ton historique conservera seulement le résultat et la date de son dernier bilan, le prénom, le sexe, l’année de naissance ainsi que son numéro de téléphone.

Le numéro de téléphone est partagé systématiquement lors des scans afin de permettre d’envoyer des mises à jour de statut ainsi que de notifier ses partenaires en cas d’IST.

 

  • À l’historique sexuel de ton partenaire allant du jour-même jusqu’à deux mois avant son dernier test

Celui-ci ne sera que quantitatif.

Tu disposeras uniquement du nombre de partenaires sexuels sur la période, des dates des différents rapports sexuels (sous forme de calendrier) ainsi que du statut assigné à chaque (vert ou rouge).

 

  • À son moyen de contraception déclaré

En effet, comme expliqué dans le deuxième exemple de la vidéo 4/6 SafeSex : En pratique, il sera possible d’envoyer et de recevoir des mises à jour de statut.

 

Concrètement, avec l’ajout d’un nouveau bilan d’IST dans SafeSex, tu vas peut-être redevenir vert.

Grâce à l’envoi de mises à jour, tu vas en faire profiter tes anciens partenaires qui, peut-être, sont devenus rouge « à cause de toi ».

 

CETTE PROCÉDURE S’APPLIQUE RÉCIPROQUEMENT !!

 

De manière pratique, il y aura trois façons d’opérer :

  • La première sera d’avoir un nouveau rapport sexuel avec le même partenaire.

 

  • La deuxième sera d’utiliser le bouton “mettre à jour les informations d’un partenaire” de téléphone-à-téléphone sans passer par la case rapport sexuel.

 

  • La troisième sera de le faire à distance.

Lors d’un scan, tu reçois également un identifiant unique ainsi qu’une clé de chiffrement propres à ton partenaire.

 

En cryptographie asymétrique, on parle de clés publiques et de clés privées.

Ici, tu reçois sa clé publique. Elle va te permettre de chiffrer des informations lisibles uniquement et seulement par celui qui détient la clé privée associée, c’est-à-dire ton partenaire.

Ainsi, SafeSex te confectionnera un fichier chiffré à transmettre.

La réponse est non.

L’application appliquera certaines règles en la matière.

En fonction de ton activité sexuelle déclarée (nombre de partenaires sexuels, fréquence des rapports, etc.), l’application te recommandera de façon optimale quand réaliser des analyses.

 

Pour statuer :

  • Le maximum demandé sera de se faire tester tous les trois mois, soit quatre tests par an.

C’est la recommandation actuelle qui est établie pour les populations à risque comme les HSH (Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes).

Cf. https://recomedicales.fr/recommandations/hsh

  • Le minimum demandé sera de se faire tester une fois par an.

 

Dans le cas où la recommandation n’est pas appliquée dans le temps imparti, l’utilisateur passera rouge même si tous les rapports ont été classés vert ou qu’il n’y ait eu aucun rapport (tout du moins déclaré).

SafeSex est une initiative à but non lucratif.

Celle-ci existe juridiquement à travers une association déclarée au nom de METTONS FIN AUX INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES.

Histoire

À l’origine, François ETIENNE, entrepreneur, est le porteur du projet.

Toutefois, dès sa sortie publique, le mercredi 2 avril 2025, SafeSex est portée par un collectif anonyme.

Il s’agit d’une équipe pluridisciplinaire composée de professionnels.

François ETIENNE en est le porte-parole.